dimanche 23 juin 2013

Birth of a Penguin...

L'envie d'ouvrir un blog a fini par s'imposer à force de naviguer sur un réseau social très fréquenté et d'y lire très régulièrement des statuts (ou commentaires de statuts) qui me semblaient nécessiter des discussions poussées. Des discussions aux développements bien trop longs pour le support qui en proposait l'émergence.
On se doute bien que si elles dépassent 3 ou 4 lignes, plus personne ne prend le temps de lire ces réponses aux réponses des réponses à des réponses... Pas sur Facebook, en tout cas. Ce réseau reste pourtant l'occasion, même avortée, de jolis échanges passionnés. C'est pourquoi j'y traîne autant. Je réfléchis beaucoup en parcourant les "murs" de facebook...
Mais le dialogue y est plus que limité, c'est un fait. Toutes les frustrations causées par ces petits avortements, il ne me semblait pas inutile de les décharger quelque part. En un lieu où les réflexions qu'elles m'inspirent puissent être lisibles par tous. C'est la première envie qui préside à ce blog.
Et puis dès lors qu'on crée un espace d'expression pour soi-même, la tentation arrive très vite - j'imagine - de parler d'un tas d'autres choses imprévues. De transformer cet espace en un journal de bord, en un agenda de la conscience, en un jardin littéraire, en un défouloir égotiste, et que sais-je encore...
Celui-ci ressemblera sans doute un peu à tout cela. Un petit monstre bâtard. Sans doute pas très avenant. Mais dont le coeur battra fort. On y parlera certainement de cinéma, de livres, de musique. Parce que je pourrais difficilement faire abstraction de mes principales obsessions dans la vie. De critique, sans doute. De philosophie, peut-être. De moi, évidemment. Seulement et uniquement, parce que mon blog n'est évidemment pas une démocratie - mais tout le monde est habitué à ça...
Je ne m'impose aucun rythme dans les publications : même ici, il ne me semble pas souhaitable de parler pour ne rien dire.
Il n'est pas certain que beaucoup de monde vienne me lire dans ce recoin caché de la grande toile. Tant mieux, sans doute. Mais peut-être que si. Tant pis, alors. Je n'irai pas m'en plaindre non plus, évidemment.
Aux éventuels visiteurs, toutefois : si vous n'aimez déjà pas le ton, ni le titre, ni les points de suspension, alors n'allez pas plus loin : vous perdrez votre temps.
Aux autres - si jamais ils existent et aussi peu nombreux soient-ils : merci pour chaque seconde que vous passerez à parcourir ces lignes sans vous demander pourquoi vous êtes là ! On devrait toujours remercier les gens qui nous écoutent gratuitement...

PS : Je ne me relirai pas non plus. Jamais. J'ai autre chose à foutre. Mais je m'en excuse d'avance (auprès de moi, au moins).

3 commentaires:

  1. A ce sujet (bien entendu) :

    http://books.google.fr/books?id=qGXWFbFh2HYC&pg=PT63&lpg=PT63&dq=umberto+eco+points+de+suspensions&source=bl&ots=CkMBgtn5Lj&sig=5UxUSWUaovBgAJQllG6_VkeWxOI&hl=fr&sa=X&ei=XEvHUaO4GIa90QWH1ICwCg&ved=0CE0Q6AEwBA

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    1. Grâce à Eco et à son texte formidable, je vérifie décidément que mon sage des points de suspensions est tout ce qu'il y a de plus correct. Seulement abusif. Parfaitement et délibérément abusif...

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  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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